Une lecture qui fait voyager, non pas sur notre Terre, mais à un tout autre endroit. Un endroit rempli de couleurs, de créatures, de personnages, de découvertes, de mystères…
Mais cet endroit ne serait pas ce qu’il est sans toutes ses descriptions. Car en effet, l’un des points forts de cette petite brique de 498 pages, c’est bien les descriptions bien présentes, formulées et placées. Il arrive que dans des récits, le manque de détails nous empêche de bien nous créer l’environnement et de bien visualiser les individus rencontrés. C’est ce qui m’a marqué.
Et il faut dire que le style d’écriture et le vocabulaire de Nadine ont grandement contribués à rendre cette histoire aussi bien qu’elle l’est. De rares répétitions, un vocabulaire riche et une plume limpide rende plus qu’agréable cette lecture. C’est d’ailleurs grâce à cela, dirais-je, si l’on a l’impression que l’aventure, bien qu’étant vécue par un jeune garçon en préadolescence, est tout autant adressé à un public de tous âges.
Rajoutons à cela l’attachement aux divers personnages. Autant à la beloutte Pottam qu’à Darius qu’on se sait pas toujours comment prendre et que penser, autant à l’apprenti qui a de la difficulté avec ses recettes variées de druides qu’à Flarente, vive de caractère. Parmi ces personnages, je crois bien que Pottam est celui qui marque le plus facilement. Il est d’une source inépuisable de maladresse et d’humour, rendant chaque moment de tension plus facile à passer. Aussi fait-il aisément sourire!
J’ai bien aimé ma lecture, ne pouvant m’empêcher de tourner page après page, captivée et intriguée à chaque mot lu. J’ai lu en mangeant, j’ai lu au travail, j’ai lu en conversant avec mon copain, j’ai lu à chaque moment où l’occasion se pointait, avide de la suite. Plus je lisais et que j’avançais dans l’histoire, dans le mystère de la société de Voktalzarth, plus j’avais envie de continuer.
Je trouve l’intrigue bien menée. Jamais je ne me suis doutée de la tournure que prendraient les événements dans les dernières pages. Soit j’étais si obnubilée par le moment présent que je ne songeais pas à la fin et à son déroulement, soit… ça ne m’était simplement jamais venu en tête.
J’ai grandement hâte de lire la suite, mais je devrai d’abord me la procurer. Sans doute après novembre, puisqu’il y a, à ce moment, le Salon du livre de Montréal.
*** Ça fait un peu beaucoup songé comme impressions, mais c'est que c'étant en même temps pour un blog, alors.