Extrait

Habituellement, je ne publie rien de mes écrits sur Internet, bien que j'en ais eu la demande à quelques reprises.
Cependant, après mûre réflexion, je crois qu'il est parfois nécessaire de prendre quelques risques afin d'obtenir des commentaires plus objectifs que ceux de la famille proche ! Qui plus est, je ne vois pas en quoi je ne pourrais pas faire confiance aux membres de ce forum, vous m'avez tous l'air de gens très sympathiques... et honnête !

Donc, pour en revenir au fait littéraire, voici un extrait de mon roman, que j'ai provisoirement intitulé ( c'est très sobre) La Troisième Guerre Mondiale. Il s'agit du récit psycologique d'un homme qui traverse la troisième guerre mondiale, de son déclenchement, en 2045, jusqu'à l'exode massif des hommes vers les colonies lunaire et martienne (2047-2048) C'est un roman qui mélange la politic fiction et le thriller psycologique, avec un peu de S-F, naturellement !

Cet extrait présente une analepse qui remonte à août 2021, et qui est vécu par un personnage secondaire qui fait une brève mais choquante apparition dans le début à proprement parler du récit (soit en 2044)

Bonne lecture, et ne vous gênez pas pour critiquer à fond dans vos commentaires !

~ Là où le présent est garant du futur ~

Des gazouillis enfantins couvraient la musique qui s’échappait du radio. Des gazouillis joyeux, insouciants, comme ceux d’un enfant en bas âge, qui n’a de préoccupation que d’ouvrir les yeux pour absorber les couleurs du monde qui s’offre à lui. Et à cet âge, le monde, c’est grand-maman.

Elle s’affairait justement à nourrir à la cuillère ce petit bonhomme grassouillet, qui tapait allègrement des mains sur la tablette de sa chaise haute. Il régurgitait un peu de bouillie, mais grand-maman lui souriait amoureusement en l’essuyant, et lui renfonçait le petit avion dans le hangar. Le bambin avait un effet particulier sur la femme; Il semblait emporter tout ses soucis, à mesure qu’il engouffrait la purée. Comme si son insouciance enfantine eût été une varicelle, et que sans même le savoir, il contaminait sa grand-mère à grand coup de sourire sans dents, à chaque caresse d’une main de trois centimètres.

Une fois le bol de purée vide, grand-maman le déposa sur le comptoir, puis revint s’asseoir, déposant sur ses genoux le petit garçon, lui caressant doucement le dos, pour aider à sa digestion. Le radio cessa brusquement d’émettre ses notes graves. Il était 15 :00 heures, le 13 août 2021 et s’était l’heure des informations. La dame n’y prêta guère attention, s’occupant de l’amusement de son chérubin à grands coups de Ams tram gram, pic et pic … Une nouvelle cependant ne pût s’empêcher d’attirer son attention, et l’espace d’un instant, l’ancienne diplomate quelle était repris le dessus sur l’instinct maternel :

… Entre temps, le continent noir continue de se mourir. Les observateurs de l’ONU se disent impuissants face à la famine sans précédent qui frappe le pays. Pour les trois derniers mois seulement, on rescence tout près de 70 000 africains morts de faim ou de soif, et rien ne laisse croire que cette tendance diminuera. Le soutient des états d’Europe et d’Amérique est sapé par les groupes armés qui s’en prennent aux convois d’approvisionnement, dérobant leur contenu et assassinant les bénévoles. On rapporte que des combats de rues ont éclatés à Joannesburg, capitale de l’Afrique du Sud. Les autorités africaines semblent impuissantes à gérer la situation, et plusieurs analystes se demandent si cette crise, jointe aux guerres tribales qui gangrène le pays et au fléau du Sida, ne conduira pas à l’éclatement total du continent. Nous recevront un spécialiste de la question au bulletin de 18 :00…

La dame posa l’enfant sur le sol. Elle regarda au dehors. La ville s’étendait à perte de vue. En bas, dans la rue, on distinguait une longue file d’automobile, et des gens qui marchaient sur le trottoir. D’épaisses volutes de fumée s’échappaient des cheminées des usines, obscurcissant un temps le ciel clair. Quel avenir y aurait-il pour son petit fils ? Arriverait-il ici la même chose qu’en Afrique ? En viendrait-on à s’entre tuer pour de l’eau ? La peur et le mépris seraient-elles compagnes quotidiennes de la vie future ?

Le bambin crapahutait à quatre pattes sur le sol, entouré de ses jouets colorés. Il n’avait aucune conscience de ce qui se déroulait dans son environnement. Mais personne n’allait lui reprocher, car dans les têtes supérieures à la sienne (il n’était en effet qu’une tête d’épingle par rapport à eux) son avenir était déjà tout écrit, et rien n’en changerait le cour.

Tout d'abord, c'est très bon, j'aime beaucoup. Tu as un vocabulaire très riche autant les mots que des expressions comme "eût été une varicelle", et c'est tout à ton honneur, ça met une couleur particulière au texte.

Le seul commentaire pour ma part que je pourrais te faire est la structure de certaines phrases qui n'ont pas de groupe verbe, ce qui est plus difficile à lire et à comprendre. Bien entendu en littérature, tout est permis, mais selon la langue française, une phrase sans groupe verbe n'est pas une phrase . Par exemple :

Citation :

Comme si son insouciance enfantine eût été une varicelle, et que sans même le savoir, il contaminait sa grand-mère à grand coup de sourire sans dents, à chaque caresse d’une main de trois centimètres.

De cette façon, on dirait que la phrase ne fini pas. Simplement en la réécrivant comme suit la section "il contaminait sa grand-mère" devient ton groupe verbe :

Comme si son insouciance enfantine eût été une varicelle, sans même le savoir, il contaminait sa grand-mère à grand coup de sourire sans dents, à chaque caresse d’une main de trois centimètres.

J'ai seulement enlevé le "et que" et ainsi la phrase retrouve son sens. C'est tout de même une chose courante que de faire ce genre d'erreur, ne t'inquiète pas ^^ Il faut simplement se méfier.

Quelques erreurs de français ici et là, mais rien d'énorme.. Sinon peut-être quelqu'un d'autre pourra te faire une critique un peu plus complète, pour ma part c'est tout ce que j'y vois!

Merci pour ton conseil Danette, j'en prend bonne note !

Il est vrai qu'après relecture, c'est beaucoup plus joli de la façon dont tu me le propose. Il s'agit d'une erreur type, effectivement, je tâcherai de ne pas m'y faire reprendre !

Merci encore !

Wow! Sérieux, ton texte est vraiment super. Comme l'a dit Dany, tu as un vocabulaire très riche. Les phrases s'emboitent très biens... En fait, j'ai rien vraiment à redire... Excepté que le bambin a des mains de trois centimètres et qu'il mange de la purée... à cette âge (je l'évalue avec la taille de ses menottes), il ne serait pas encore au sein? Sinon, les mains sont très petites...
À part ça, tout ce que j'ai à te dire, c'est : Continue comme ça, je t'encoureage! J'ai hâte de voir le résultat global. Et... tu écris merveilleusement bien!

Merci, c'est bien gentil

Je prend note du commentaire sur le trois centimètre, tu as bien raison, je n'avais pas pris le temps d'évaluer, j'apporte le correctif.

Merci !

De rien.
Ça me fait toujours plaisir d'aider.

Il me semble que les nombres (70 000 et 18:00) devraient être écrits en toutes lettres, non ?

Je t'avouerai franchement que c'est une règle qui m'a toujours échappé. Si ma mémoire est bonne, c'est les nombres de 1 à 10 que l'on met en chiffre, les autres viennent en lettres.

C'est bien de me le faire remarquer, je vais me renseigner et corriger

Merci !

Lol, je viens de voir cette règle en cours!!! (BAC Langue française et rédaction professionnelle)

On écrit en lettre jusqu'à seize, après c'est en chiffre. Mais il faut noter que cette règle est très controversé!!!

Salutations sincères,
Superlisou

Merci Elise, j'en prend bonne note !

Parfois je me demande ce que je fais en théâtre ! Je tirerais peut-être des enseignements plus profitable d'un DEC en littérature !

Ben si tu veux devenir comédien... Et je sais pas où tu habites, mais il n'y a plus de DEC de littérature à Limoilou, alors si tu as choisi le cégep pour la proximité... Tu sais dans le fond rien ne t'empêche de changer de branche, que ce soit maintenant ou une fois rendu à l'université.

Pour avoir fait du théâtre au secondaire et des études littéraires au Cégep je dirais que ça va vraiment avec ce que tu veux. Quand tu dis profitable, il ne faut pas oublier que si tu priorise le théâtre dans ta vie ce sont tes cours qui te feront plus «profitable» et si c'est l'écriture... Bref c'est toi qui vois!!!

Et puis il ne faut pas oublier ça: On a pas a avoir fait des études littéraires pour écrire. Regarde Stéphan. Pour ce que j'en sais, il n'a jamais prévu écrire dans ces études et regarde où il en est maintenant!!!

Salutions sincères,
Elise

Je souhaite ardemment devenir comédien, j'adore faire de la scène et jouer. Mais j'ai autant de plaisir, sinon plus à écrire. C'est pourquoi je me questionne parfois ! Une chose est sûre, les études en littérature (tu sauras toi-même me le dire) ne peuvent pas nuire !

Je priorise l'art, les formes d'expression culturelle et sociale que sont le théâtre et l'écriture, voilà ce que je vise

Excellent récits MaximePlamondon !!! Ouais, j'adore, vraiment. Vas-tu essayer de l'envoyer à un Éditeur ?

Je suis très contente d'avoir enfin pu lire un de tes texte (extrait ;P). Tu as une très belle plume! Je te jure!! X) J'ai adoré!

Tu sais, moi aussi mon rêve serais d'être auteure avant tout, mais rien ne t'empêche de faire un DEC en théâtre, comme moi. Chaque expériances de ta vie serviront à enrichir tes textes et si tu aime le théâtre tu peux faire les deux. Pour ma part, je vais aller à l'université laval l'année prochaine en littérature, la preuve que les deux associable!

Fais ce qui te plais et ta vie sera heureuse, car ce n'est pas l'endroit où tu t'en vas qui compte, mais le chemin que tu vas prendre pour y aller. ^^

Terry x-o-x

C'est gentil Terry, merci

(ouais je sais, je suis un peu en retard XD )

C'est bien écrit, on s'y intéresse, mais je suis inquiet pour ton scénario. Je veux dire par là que pour traiter d'un sujet comme la troisième guerre mondiale, dans un avenir si près...tu as intérêt à avoir un univers narratif et un scénario béton.

Sinon, j'aurais aimé en voir plus, c'est très bref.

Bonne Chance! Ca prend du courage pour terminer un roman au complet*

*(j'essayais de me remonter le moral en disant ça, plus que cinquante pages et j'ai le syndrome de la page blanche à un stade si avancé XS)

Émile L.

Courage, l'inspiration te reviendra, parfois ça ne prend que quelques jours d'éloignement face à son récit pour retrouver sa créativité !

Pour ce qui est de mon scénario, ce petit bout de texte n'est qu'un outil, je m'en sert pour insérer de petites capsules radiophoniques, qui mettent en contexte les années antérieure au récit, afin que le lecteur, sans se casser la tête, puisse comprendre le pourquoi du comment.

Mais comme j'ai effectué une refonte totale de mon scénario, il n'y a pas si longtemps, je ne crois pas que ces flashback me seront bien utile dans l'avenir.